Lundi 3 décembre

Message transmis par Iphone.

Peu de monde ce lundi, beaucoup de malades, puis comme je ne suis restée que peu de temps, peu de photos ....

Tout d'abord les chaussons Hedwige version de Monique :

Puis toujours par Monique le bonnet Poppy

Le joli bonnet d'Yvonne agrémenté de boutons :

Quelques photos du groupe :

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Pour finir un article transmis par Bernard tiré du journal Ouest-France :

Bernard, un passionné piqué de l'aiguille

mardi 25 janvier 2011

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Portrait

1 m 90, 116 kg, notre homme est impressionnant. Et pourtant, Bernard Francheteau est manieur d'aiguilles qui font moins de 4 cm de long ! Il les manie sans problème dans ses mains très agiles. Assis dans son fauteuil, il fait une broderie qui représente le moulin de Rairé à partir d'un tableau qui lui a tapé dans l'oeil. « C'est vers 1989, que j'ai commencé le travail de l'aiguille. J'ai vu ma tante et ma soeur faire du crochet. Suite à mon interruption de travail, j'étais maçon coffreur, j'ai trouvé cette occupation pour mes 10 doigts ».

Et un soir, il s'embêtait au Rock hôtel, il est tombé sur un fascicule de crochet. Effet immédiat, il a été acheté crochet et fils de coton le jour même, et c'est parti ! « Tout de suite, ce travail m'a tenté et me permettait de travailler la nuit car je suis insomniaque. »

Sa passion va le conduire d'abord à faire du crochet puis de la broderie pour apprendre ensuite le tricot. « Je me suis formé tout seul à partir de livres et de fascicules ; les débuts ont été difficiles mais j'ai acquis progressivement un savoir-faire. » Il est très fier d'une de ses premières oeuvres qu'il a encadrée chez lui : une scène de chasse à courre de 120 sur 70, broderie dans laquelle il a utilisé 123 écheveaux de couleurs différentes. « Ce travail m'a demandé plusieurs mois ».

Patience et ténacité

Actuellement, il mène plusieurs travaux conjointement : une broderie du moulin, un travail au crochet sur un moulin de Daudet (qui grâce à la fécule de maïs tiendra droit) et un jeté de table. « Je n'ai pas compté mais je pense que je ne suis pas loin de 1 500 réalisations ». Il les distribue selon ses envies aux amis, voisins ou famille. « À l'occasion de mes 60 ans, j'ai réalisé des nappes de 4,20 m que j'ai donnés à mes soeurs mes nièces et neveux ».

Célibataire endurci, il a du temps. Il sélectionne les fils DMC car ce sont les meilleurs. « J'ai l'impression d'être le seul homme qui semble s'intéresser à ces loisirs, ou alors les autres ne se manifestent pas. »

Une passion qui exige un budget de 100 € pour un pull, et 150 € pour les fils de coton. « Je travaille beaucoup avec l'informatique et je tente de créer un logiciel pour gérer tricot et broderie. J'aime bien associer broderie et crochet ». Son leitmotiv pour les travaux d'aiguilles : « Volonté, patience, ténacité ».